lundi 31 mars 2008

Lutte des classes, antagonismes de classe, racisme ... à Saint-domingue

La plus riche colonie du monde qu’est Saint-Domingue est en réalité un « eldorado construit sur un volcan[1] ». L’exploitation capitaliste de l’esclavage des noirs, la structure des classes sociales et les antagonismes de classes font de cette société un « grand containeur d’explosif » prêt à exploser à tout moment. Cependant les problèmes de classe étaient sans cesse « greffés sur des problèmes de race[2] », ce faisant les contradictions de classe s’aggravaient et rendaient moins probable « [l’] alliance entre les factions d’une même classe[3] ». Ce climat très mouvementé servait de socle d’accumulation de capitaux – économique, social et politique- aux élites, non sans incidences sur l’Etat métropolitain.

Dans les rapports sociaux les actants[4] ont pris habitude de dissimuler les contradictions et oppositions de classes au profit de l’antagonisme de races. Serait à la base de ce phénomène, selon Sauveur P. Etienne, le récurrent « amalgame classe-race[5] ». Le facteur premier désignant l’appartenance d’un individu à une classe est le taux de mélanocyte contenu dans son sang et non la communauté d’intérêts à la quelle il appartient objectivement. Dans ce schéma les classes sociales de Saint-Domingue se déclinent en une répartition ternaire: Blancs, Affranchis (sangs-mêlés et une toute petite minorité de Noirs libres) et Esclaves. Sauveur P. Etienne réfute cette lecture de la configuration de la société au profit d’une nouvelle forme de répartition toujours ternaire : « la classe supérieure, la classe moyenne et la classe des esclaves.[6] ». Dans ce nouveau schéma ce sont les intérêts de classe qui priment. Cependant l’auteur de l’énigme haïtienne semble sous-estimer un autre facteur déterminant qui est la conscience de classe. Des groupes sociaux qui ont l’air d’avoir des intérêts communs au-delà même de leur appartenance ethnique, unis par une même condition sociale, négligent le facteur concernant leurs conditions matérielles d’existence au profit de supposés intérêts ethniques. L’intérêt ethnique va de paire avec la création de l’identité raciale qui est le résultat d’un processus historique, d’une construction intellectuelle. Les actants sont pris dans une certaine réalité travaillée par l’idéologie que constitue « l’illusio » racial à Saint-Domingue. Tous les groupes sociaux semblent à un moment donné jouer le jeu. Le racisme est ancré dans toutes les sphères de la société, c’est « de la routine, des choses que l'on fait, et que l'on fait parce qu'elles se font[7] ». La société s’est construite sur lui et sa ‘‘disparition’’ remettrait l’existence même de Saint-Domingue en question. Ce qui ne tardera pas à arriver.

Les groupes sociaux susmentionnés constituent certainement une « classe en soi[8] » mais l’habitus « racial » avec toutes ses implications a pendant longtemps handicapé toute velléité d’union par communauté d’intérêts. La compréhension des actants eux-mêmes des causes de leur situation est fondamentale. C’est à ce moment-là que les intérêts de race vont se révéler illusoires, les mécanismes de domination –les stratégies de division pour mieux régner- vont être à jour, les actants s’uniront en fonction de leur communauté d’intérêts et deviendront une « classe pour soi ». Avant cette prise de conscience ultime qui allait permettre l’alliance entre mulâtres et noirs parler de classe sociale entant que communautés d’intérêts revient à projeter un regard sur les groupes sociaux et les structures de classe dans la société de Saint-Domingue qui ne corrobore pas à l’idée que les actants se font eux-mêmes de leur situation et la manière dont ils l’appréhendent.

Les intérêts existent en tant que catalyseur de conflits sociaux et permettent également « l’assemblage » d’individus, de groupes d’individus ou sociaux suffisamment conscients des bénéfices qu’ils peuvent tirés d’une éventuelle alliance avec des pairs mais aussi avec des ennemis d’hier[9]. Même si des actants peuvent avoir a priori des intérêts identiques, ces intérêts ne sont pas naturellement des intérêts communs. Ils ne le deviennent qu’après la prise de conscience des avantages qu’on peut tirer d’un « agir collectif » ou d’un nouement d’une alliance factuelle. C’est pourquoi certains groupes sociaux peuvent à un moment mettre en exergue l’argument des intérêts raciaux, puis celui des intérêts de classe, etc. Quand cela les arrange, des mulâtres font valoir l’argument racial, autrement ils avancent d’autres arguments. Pensant qu’entant que Mulâtre s’il met accent sur l’argument racial, cela peut, peut-être, contribuer à asseoir sa suprématie sur les Noirs mais l’empêcher de gouverner les Blancs du Sud, Rigaud a préféré jouer la carte des Droits de l’Homme. A cet effet il déclare : « […] je crois trop aux droits de l’homme pour penser qu’une couleur est naturellement supérieure à une autre. Je connais les hommes en tant qu’homme sans plus.[10] »

Après avoir Bénéficié d’un accord de commerce exclusif avec Saint-Domingue par le Biais de l’émissaire Maitland la Grande Bretagne semble tout à coup avoir une autre vision des Noirs et des luttes qu’ils mènent à Saint-Domingue. Bien que ce qui suit ne puisse pas refléter l’état d’esprit global des Britanniques, il montre néanmoins que les arguments raciaux ou de classe sont souvent stratégiques. Après avoir pris connaissance de l’accord commercial exclusif dont va Bénéficier son pays la London Gazette écrit :

L’événement le plus intéressant de la guerre actuelle pour la cause de l’humanité et pour les intérêts permanents de la Grande Bretagne est sans aucun doute le traité que le général Maitland vient de conclure avec le général noir Toussaint relatif à l’évacuation de Saint-Domingue. Ce traité reconnait en fait l’indépendance de cette île si précieuse qui sera à l’abri de tous les efforts des Français pour la reconquérir. Non seulement l’Angleterre n’aura pas à supporter les frais de fortification de l’île ou d’entretien des armées, mais elle jouira de l’avantage de se voir réservé son commerce exclusif.

Toussaint Louverture est un nègre, et dans le jargon guerrier il a été qualifié de brigand. Mais au dire de tout le monde c’est un nègre né pour défendre les droits de sa race et pour démontrer que le caractère des hommes est indépendant de la couleur de leur peau. Les derniers événements de Saint-Domingue ne tarderont pas à attiser l’attention publique. On les dirait calculés pour satisfaire toutes les parties. C’est une question capitale que d’arracher cette ile immense des griffes du directoire ; car de là, s’il regagnait du terrain, il pourrait à tout moment menacer et peut être assaillir notre meilleure possession des indes occidentales. D’autre part c’est un grand point en faveur de la cause de ‘humanité de voir une domination noire constituée et organisée pratiquement sous le commandement d’un chef ou roi noir. C’est à sa honte que le monde chrétien a pris l’habitude de dégrader la race noire… Tout libéral britannique se sentira fier de voir heureusement abouti la révolution dans ce pays[11]...

Pourtant quelque mois plutôt les Anglais avaient tout mis en œuvre pour ramener en vain les Saint-Dominguois à l’esclavage. Au moment où l’auteur écrit cet article pour « défendre » la cause de l’humanité, l’Angleterre a plein d’esclaves Noirs dans ses colonies. Voila comment des arguments raciaux –la prétendue infériorité noire- a disparu l’espace de quelques instants au profit d’une vision égalitaire des races. L’intérêt des britannique devient le même que celui de Toussaint. Ce sont les bénéfices que l’Angleterre peut tirer d’une éventuelle indépendance de Saint-Domingue qui justifie cet article.

pas de conclusion



{à suivre}



[1] Benoît Joachim, Les racines du sous-développement en Haïti, p-au-p, Henri Deschamps, 1979, P.15, Cité par Sauveur P. Etienne in L’enigme Haïtienne, …, op. cit. P. 55

[2] Sauveur Pierre Etienne, Op. Cit. P. 60

[3] Idem

[4] Ni le terme agent (trop passif), ni le terme actant (trop actif) ne correspond à l’idée que nous voulons ici exposer. C’est pourquoi nous avons recours au concept de « actant » emprunté à Lucien Tesnière. « Les actants sont les êtres ou les choses qui, à un titre quelconque et de quelque façon que ce soit, même au titre de simples figurants et de la façon la plus passive, participent au procès. » il permet, à notre sens, de mettre en évidence une dialectique qui est à la base de ces faits sociaux. Voir Françoise MADRAY-LESIGNE et Jeanine RICHARD-ZAPPELLA (éds.), Lucien Tesnière aujourd'hui, « acte du colloque international » CNRS, Université de Rouen, 16-17-18 Novembre 1992 (Eds 1995), P. 152

[5] Sauveur pierre Etienne, op cit. p.61

[6] idem P.62

[7] A propos du concept « illusio » voir Pierre Bourdieu, Méditations pascaliennes, Seuil, 1997, pp.122-123

[8] Classe en soi et classe pour soi sont des termes utilisés par Marx et Engels in Manifeste du parti communiste, P. 36 en vue de désigner les différents degrés de maturité du prolétariat.

[9] Toussaint est un grand maître en la matière. A ce sujet Cyril L.R James déclare : « J’en demeure convaincu, jusqu’à ce jour, hormis Napoléon, aucun chef ou stratège de la période 1793-1815 n’a dépassé Toussaint et Dessalines. » in CLR James, Les jacobins noirs, Toussaint Louverture et la révolution de Saint-Domingue, Chatillon-sous-Bagneux, Editions Caribéennes, « Précurseurs Noirs », 1988, P. 12

[10] Idem P. 2003

[11] London Gazette, 12 décembre 1798, reproduit par C.L.R James, op. Cit. Pp.199-200

Les récentes élections au Kenya : paisibles et/ou controversées ?

Les récentes élections au Kenya : paisibles et/ou controversées ?

Introduction

Dans les régimes contemporains de démocratie dite représentative, l’élection est « l’instrument démocratique par excellence »[1] contrairement à la démocratie athénienne où « le tirage au sort /…/ paraissait le mieux apte à respecter l’égalité stricte des candidats »[2]. La manière dont se sont déroulé des élections dans un pays joue désormais le rôle d’indicateur qui permet de mesurer le degré de la démocratie qui elle devient à la fois normative et morale « dans les luttes d’influence sur la scène internationale »[3]. Le Jeudi 27 décembre 2007 des élections générales ont lieu au Kenya – pays revenu en 1991 « au multipartisme après plus d’une vingtaine d’année de vie politique sous parti unique »[4] - avec deux grands favoris: Mwai Kibaki, président sortant, et son ancien allié Raila Odiga. Les résultats de ces élections accordant la victoire au président sortant allaient très vite être contestés par l’opposition donnant ainsi lieu à de violents affrontements entre les partisans des deux camps, affrontements qui seront interprétés par de nombreux médias et commentateurs politiques comme des conflits interethniques[5]. Comment les acteurs – l’opposition et les observateurs - justifient-ils cette controverse ? Pourquoi certains choisissent-ils de qualifier les violences qui s’en suivent de « guerre interethnique »[6] ? C’est à ces questions que nous tenterons de répondre dans ce travail bidimensionnel. Il s’agira dans un premier temps d’une contextualisation (interne et externe) des récentes élections kenyanes avec une présentation sommaire des faits et ensuite nous aborderons le pays à travers le paysage sociopolitique bien particulier –stabilité - qu’il présente ou qu’on présente de lui.

1. Elections : contextualisation

Dans cette partie nous nous efforcerons de contextualiser brièvement le déroulement des dernières élections kenyanes (déc. 2007) en essayant primo de retracer les principaux faits, et secundo de les situer dans le « climat interne » du pays et plus généralement la « configuration géopolitique régionale » de l’Afrique orientale. Cependant il ne peut nullement s’agir d’un traitement exhaustif ni approfondi dans un travail aussi sommaire, nous vous prions donc de nous accorder le bénéfice d’une approche ‘allusive’.

1.1. Les faits

Le 27 décembre 2007 ont lieu des élections générales au Kenya, avec plus de 14 millions d’électeurs, dans un contexte où, d’un coté « l’opposition redoute [dores et déjà] des fraudes »[7], et de l’autre des observateurs internationaux dénoncent les violences dans la campagne. A la veille du scrutin l’observateur envoyé par l’Union Européenne Alexander Graf Lambsdorff déclare : « Nous avons noté avec inquiétude le niveau de violence (...) pendant le processus électoral, en particulier (dans les régions de) Kuresoi et du Mont Elgon »[8]. Un premier bilan des résultats partiels donnait une avance de plus d’un million de voix sur 8 millions au candidat de l’opposition Raila Odinga, avance qui allait être effondrée peu de temps après. Dans beaucoup de cas « les fonctionnaires chargés de l’acheminement des résultats compilés dans les circonscriptions ont purement et simplement disparu »[9], des bulletins et d’autres documents officiels n’ont pu être trouvés, de nombreuses autres irrégularités ont été recensées dans le processus de décompte[10]. C’est dans ce contexte que « l'opposition, représentée par le candidat Raila Odinga, revendique la victoire sur la base du dépouillement d'un peu plus de 75% des voix, mais [que] le président sortant Mwai Kibaki refuse de reconnaître sa défaite. »[11] Cependant ces élections controversées et les violences qui allaient s’en suivre ne sont « compréhensibles » que si on les situe dans le contexte socioéconomique du pays mais aussi, dans une perspective plus large dans le contexte géopolitique de l’Afrique Orientale – guerre en Somalie, tensions entre l’Ethiopie et l’Erythrée, etc.

1.2. Contexte interne, externe ou régionale

Cette République au climat très diversifié de 30 990 000 habitants à la superficie de 582 647 KM² à la limitrophe du Soudan et de l’Éthiopie au nord, la Somalie à l’est, l’Ouganda à l’ouest et la Tanzanie au sud a vu, suite aux conflits postélectoraux, 300 000 de ses habitants déplacés et séjournés dans 300 camps répartis de la vallée du Rift vers l’Ouest du pays. Les violences ont déjà fait plus de 1.500 victimes depuis le début de l’année.

Le Kenya a une capacité d’autosuffisance pour l’ensemble des denrées alimentaires de base. C’est un grand exportateur de café, de thé et de fleurs. Le pays connaît toutefois des inégalités régionales criantes susceptibles d’attiser les conflits. Selon le Baromètre de décembre 2007 du Heidelberg Institute for International Conflict Research. Une hausse des conflits a été constatée dans la région notamment dans « la zone poudrière des Grands Lacs (Rwanda, Burundi, Ouganda, Kenya et République démocratique du Congo), du lac Kivu au lac Tanganyka, la région de la corne de l’Afrique (Somalie, Éthiopie, Érythrée)[12] etc. C’est dans ce contexte régional qu’est survenu les conflits électoraux au Kenya.

2. Kenya : une situation bien particulière ?

Le Kenya présente souvent les caractéristiques d’un pays ayant une situation socio-économique différente de ses voisins grâce à l’image de stabilité qu’il projette. Cette partie sera une tentative de problématisation de cette image face aux récentes irrégularités électorales et les conflits qui s’en sont suivis.

2.1. Simples irrégularités électorales ou l’effondrement de l’image du Kenya stable ?

Ces irrégularités électorales qui ont débouché sur ces vagues de violences sont en réalité révélatrices d’un « malaise profond »[13] de la société kenyane, « ce pays d’Afrique de l’Est considéré comme un pôle de stabilité dans une région très troublée »[14]. Cependant cette vision de « stabilité » dans beaucoup de cas ne tient pas compte de la question de la distribution des richesses et notamment la question agraire.

En effet, « jusqu'au début des années quatre-vingt, le Kenya était réputé pour sa stabilité Politique »[15] mais la tentative de coup d’Etat de 1982 allait de facto remettre en question cette image rassurante avec l’irruption des populations urbaines dans l’arène politique, l’essor du nationalisme ethnique, les difficultés économiques aggravées par l’application du plan d’ajustement structurel et l’autoritarisme politique. Les années 90 allaient voir le retour du multipartisme après plus de deux décennies de parti unique[16]. Des politiciens habiles peuvent toujours chercher à s’appuyer sur le malaise social en vue de la conquête du pouvoir et raviver (ou créer) les tensions que certains observateurs ne sauraient tarder à qualifier de « guerre ethnique ».

2.2. « Guerre interethnique », un qualificatif facile ?

Effectivement, il y a souvent un problème de séparatisme dans certains pays africains, mais ce n'est pas le cas au Kenya. C'est important, car dans les explications données aux guerres ethniques, il y a ces fameuses frontières décidées par la colonisation, taillées à l'emporte-pièce qui font que les états sont fragiles. Mais le déclencheur du conflit kenyan c’est le résultat des élections et non une quelconque animosité ethnique.

Cependant la répartition du pouvoir politique et économique s’est pendant longtemps appuyée sur une base ethnique. Au début des années 90 on a observé que « environ 300 000 habitants de la vallée du Rift vivent dans des camps, victimes des opérations de purification ethnique menées par des élites voulant expulser les « étrangers » Kikuyu, Luo et Luhya de « leur » territoire. »[17] On peut affirmer que ce sont des politiciens habiles qui utilisent des motifs ethniques en vue de s’approprier le pouvoir.

Conclusion

L’élection est un moyen d’expression dans le champ bien spécifique que constitue l’arène politique, moyen d’expression qui n’est pas détaché de la réalité socioéconomique du pays. Qu’il s’agit du Mexique ou de l’Ukraine (révolution orange), une fois exprimées ses voix, le peuple cherche toujours à faire respecter son choix. Cela peut se faire de manière pacifique (setting au Mexique) ou parfois de manière violente si le contexte sociopolitique est favorable à la violence. C’est en ce sens qu’on peut comprendre les controverses électorales Kenyanes qui avaient l’air de s’appuyer sur des problèmes ethniques existants. Cependant ce n’est pas le problème ethnique qui est à la base du conflit mais des controverses électorales. Ces conflits surviennent souvent dans des contextes où la démocratie n’est pas tout à fait consolidée, mais ne pourraient-ils pas survenir également dans n’importe quel pays s’il y avait des irrégularités électorales criantes ?

Bibliographie

- Bernard Manin, Principe du gouvernement représentatif,

- Denis-Constant Martin (dir.), Nouveaux langages du politique en Afrique orientale, paris, Karthala-IFRA, 1998

- Chris Thomas, « Le Kenya d'une élection à l'autre Criminalisation de l'Etat et succession politique (1995-1997) », CERI, L e s É t u d e s d u C E R I N° 35 - décembre 1997

- Daniel, Bourmaud, « Les élections au Kenya : tous derrière et Moi devant.. . », Politique africaine, numéro 031085

Sitographie

- « Le Kenya au bord de la guerre interethnique » Le Figaro, http://www.lefigaro.fr/international/2008/01/02/01003-20080102ARTFIG00190-le-kenya-au-bord-de-la-guerre-interethnique.php consulté le 30/03/08

- « Le Kenya en eaux troubles », JDD, http://www.lejdd.fr/cmc/international/200752/le-kenya-en-eaux-troubles-_82501.html

- CERI, http://www.ceri-sciences-po.org/publica/etude/etude35.pdf

- AJANews 64 - Spécial Kenya - février 2008, http://www.jesuitaids.net/htm/news/64FRA.pdf

- Desiré Baere, « Elections au Kenya : Kibaki et Odinga se disputent le pouvoir », http://www.afrik.com/article13233.html consulté le 30/03/08

- Jean-Philippe REMY, « Kenya : Un document révèle l’étendue des fraudes électorales », Le Monde, 1er Janvier 2008, http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=10134 consulté le 30/03/08

- Rémi DUCHEMIN, « Le Kenya en eaux troubles », JDD, http://www.lejdd.fr/cmc/international/200752/le-kenya-en-eaux-troubles-_82501.html consulté le 30/03/08

- http://www.politique-africaine.com/numeros/pdf/031085.pdf



[1] Bernard Manin, Principe du gouvernement représentatif,

[2] Idem

[3] Denis-Constant Martin (dir.), Nouveaux langages du politique en Afrique orientale, paris, Karthala-IFRA, 199, P. 7

[4] Idem P. 29

[5] « Le Kenya au bord de la guerre interethnique » est par exemple le titre d’un article paru dans Le Figaro, voir http://www.lefigaro.fr/international/2008/01/02/01003-20080102ARTFIG00190-le-kenya-au-bord-de-la-guerre-interethnique.php consulté le 30/03/08

[6] idem

[7] Désiré Baere, « Elections au Kenya : Kibaki et Odinga se disputent le pouvoir », http://www.afrik.com/article13233.html consulté le 30/03/08

[8] Rapporté par Désiré Baere, OP. Cit.

[9] Jean-Philippe REMY , « Kenya : Un document révèle l’étendue des fraudes électorales », Le Monde, 1er Janvier 2008, http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=10134 consulté le 30/03/08

[10] idem

[11] Rémi DUCHEMIN, « Le Kenya en eaux troubles », JDD, http://www.lejdd.fr/cmc/international/200752/le-kenya-en-eaux-troubles-_82501.html consulté le 30/03/08

[12] Cité par Nouh El Harmouzi in « Ethnisme, multipartisme et violences en Afrique », www.afrik.com, consulté le 31/03/08

[13] Nouh El Harmouzi, « Ethnisme, multipartisme et violences en Afrique », op. cit.

[14] Desiré Baere, « Elections au Kenya : Kibaki et Odinga se disputent le pouvoir », http://www.afrik.com/article13233.html consulté le 30/03/08

[15] Chris Thomas, « Le Kenya d'une élection à l'autre Criminalisation de l'Etat et succession politique (1995-1997) », CERI, L e s É t u d e s d u C E R I N° 35 - décembre 1997, P. 2

[16] Idem

[17] Chris Thomas, op. cit.

dimanche 30 mars 2008

Stanley Lucas est à 41 % pour que Stanley Lucas soit président

Mon cher Stanley Lucas,

Ta réponse à mon texte précédant intitulé « constitution d’une banque de cv et le choix d’un nom pour l’après Préval » met en exergue ton incapacité à analyser un texte dans sa structure interne, à dégager les thèses de l’auteur et sa problématique générale sans faire de contresens et du hors-sujet.

Les forums en ligne tels que : HC, HN ou grands débats nous donnent l’occasion de discuter de choses importantes pas du sexe des anges ni d’injurier ses interlocuteurs, comme tu le fais volontiers. Je ne peux m’en prendre à ces forums (je n’en ai nullement envie) mais ai le droit d’interroger certaines de leurs initiatives et dégager certains biais qui en résultent : dont ces fameux sondages qu’ils nomment mini-sondages. Si tu veux museler quelqu’un ce ne sera pas moi, parce que ma liberté d’expression, j’y tiens.

Stanley, il n’y a pas de sondages mini ou de sondage maxi. Faudrait que toi et tes associés, vous nous expliquiez pourquoi vous avez choisi d’appeler votre chose mini-sondage, si ce n’est pas un sondage. Le sondage est une technique (méthode) statistique d’analyse à partir d’un échantillon donné. Quel a été votre échantillon ? sur quel critère avez-vous sélectionné vos candidats éventuels à la présidence d’Haïti ?

Stanley, je pense que personne ne doute de ta capacité à « voye moute » à faire et à parler de choses que tu ne maitrises pas, mais le pays à besoin d’un nouvel air, c’est pour cela que je serais amené à te demander autre chose. Je suis d’accord avec toi quand tu dénonces « la médiocrité, l’incompétence et le crétinisme au pouvoir », mais montre-nous à travers tes prises de positions et ce que tu écris sur le forum que tu es différent de ces gens que tu appelles « incompétents ».

Même si tu nous dis le contraire, on sait que t’as envie de briguer la magistrature suprême, cependant ta façon de faire fait planer de sérieux doutes sur toi. Si Aristide (j’ai connu la prison sous son régime pour mes opinions politiques, donc, rassure-toi, je ne saurai ici le défendre) que tu sembles détester n’aimait pas, comme toi, ses contradicteurs il était toutefois capable de comprendre un texte sans faire dire à son auteur ce qu’il n’a pas dit. Du moins s’il le faisait c’était volontaire.

Je suis pour les sondages mais contre les mascarades qui nous font croire n’importe quoi, si c’est ce que tu voulais savoir. En attendant Stanley, arrête de te faire des idées, ce sondage n’a rien sondé du tout, il ne dégage aucune opinion sinon que la tienne. On a compris que Stanley Lucas est à 41 % pour que Stanley Lucas soit président. C’est très bien.

Cordialement

Renald LUBERICE

mercredi 26 mars 2008

Affaire Boulos : ignorance, mépris d’Haïti ou provocation ?

Affaire Boulos : ignorance, mépris d’Haïti ou provocation ?

En réfléchissant au comportement de Boulos suite à la résolution de ses pairs –je ne penche pas sur la justesse, ni la légalité de celle-ci – je me demande si le « Sénateur » est si ignorant pour n’arrêter pas de déclarer qu’il va saisir la justice internationale qu’il nomme bêtement le « Tribunal de La Haye » ou que Haïti représente tellement peu de chose à ses yeux qu’il peut se permettre de faire et dire n’importe quoi, ou encore étant donné que dans ce pays on a pris pour ignoble habitude de régler ses affaires dans la rue au lieu de saisir les instances légales, Boulos en profite-t-il pour provoquer le pays et son peuple.

Le très riche Sénateur du pays le plus pauvre des Amériques –dont plus de 50 % de la richesse nationale sont détenus par moins de 1 % de la population, c'est-à-dire sur 9 751 000 habitants Boulos fait partie de ces seuls 73132 personnes qui détiennent la richesse nationale – n’a à aucun moment de ses querelles avec le Sénat saisi une instance judiciaire haïtienne compétente en vue de résoudre son problème. Quand on est riche et fait partie de ceux qui détiennent la puissance économique de toute une île (c’est un puissant investisseur en République dominicaine) on n’a pas à respecter un tout petit pays pauvre et son peuple, on n’a pas à respecter non plus ses institutions. N’est-ce pas l’argent qui dirige le monde ?

Et si l’argent devient pour plus d’un la finalité, quand on est R. Boulos on a que faire de la pauvreté d’un peuple et ses institutions, surtout quand arrive à s’enrichir peu importe l’instabilité politique, le marasme économique, la misère, l’illettrisme qui frappe plus de 80 % de la population ! En même temps me diriez-vous Boulos sait ce qu’il peut gagner d’une situation instable d’un pays exsangue, mais il ignore les avantages et les inconvénients d’un pays stable, d’un Etat de droit.

Le Sénateur nous dit qu’il est en « exil volontaire » en République Dominicaine. Mais est-ce vraiment une nouveauté ça ? Le Sénateur avant même d’occuper ce poste n’a-t-il pas déjà été en « exil volontaire » en République Dominicaine quand on sait que toutes ses usines de production qui génèrent de l’emploi sont implantées en République Dominicaine et que le marché haïtien sert tout simplement à écouler ses produits, souvent avariés (pour la petite histoire rappelez-vous l’histoire des pharmacies « Pharval », pensez également à Jean L. Dominique, nous avons, Hélas, la mémoire courte).

Notre cher Sénateur se prend-il pour l’Etat quand il dit vouloir saisir la Cour Internationale de Justice (CIJ), ignore-il la loi s’il se dit préférer saisir la cour pénale internationale?

En effet seuls les Etats ont qualité pour saisir la CIJ et dans certains cas l’Assemblée Générale de l’ONU et le Conseil de Sécurité. En ce qui a trait à la cour pénale internationale, je ne suis pas sûr que Haïti fasse partie des 105 pays ayant ratifié ce traité (Rome). Si MME Monette DONAT-CATTEN qui a représenté Haïti lors des travaux sur le dit traité « a indiqué que son Gouvernement a appuyé sans réserve la création de la Cour pénale internationale et a salué les Etats qui ont déjà ratifié le Statut de Rome. » je n’ai pas en mémoire que le parlement Haïtien l’ait ratifié. Boulos ignore-t-il cela ? Ou est-il trop occupé à s’enrichir peu importe le sort du peuple haïtien, au point où il n’ait point le reflexe de se renseigner avant de nous raconter n’importe quoi ? Veut-il nous faire peur ? Que ses défenseurs aillent lui dire que nous ne sommes pas peureux !

A la ti peyi nan traka papa

Cordialement

Renald LUBERICE

lundi 24 mars 2008

Affaire Boulos : On se calme Stanley Lucas

Ohhh, Stanley on se calme ! Déjà ce serait pas mal d’essayer de répondre aux questions qu’on te pose au lieu de discuter du sexe des anges. Les questions que j’avais posées étaient suffisamment claires. Donc je ne vois pas pourquoi t’as fait toute cette dissertation sur Guyler Delva. Parlons des faits, laissons de coté les personnes. Je ne vois pas très bien le rapport entre « l’équipe lavalassienne » dont tu parles et moi. Mais bon, passons.

Tu me parles de Diaspora que je fais semblant d’aimer. Qui est cette diaspora ? Donc si on pose des questions à Stanley Lucas, si on demande à tous peu importe qu’on soit « citoyen américain » de respecter les lois haïtiennes et la constitution du pays c’est qu’on crache sur la diaspora ? Toi, qui n’a de cesse de brandir ton drapeau faussement démocratique, comment fais-tu pour dénigrer quelqu’un dans l’exercice de sa fonction de journaliste ? Stanley si tu trouves qu’un journaliste n’a pas respecté la déontologie journalistique, il ne faut pas t’amuser à « voyé mouté » sur le net, va porter plainte. Ce faisant tu aiderais à l’émergence d’un Etat de droit en Haïti.

Mon cher Stanley, je passe tout mon temps à apprendre à ne pas me fier des discours des agents mais à analyser les motifs profonds, les non-dits, les structures structurantes qui structurent leurs actes et leurs discours. Pour légitimer tes actions et tes prises de position, c’est normal que tu me dises qu’elles visent l’intérêt collectif. Mais moi j’en ai déduit que non ! En tout cas si ce collectif existe, il n’est pas en Haïti mais ailleurs. Tu es pris dans un jeu, l’illusio du champ dans lequel tu interagis te fait croire que ce jeu en vaut la chandelle, mais en tant qu’observateur extérieur je te dis que le sens que tu donnes à tes actions n’est pas leurs sens réels.

A propos de la double nationalité Stanley, si tu veux savoir mon opinion je suis pour. Mais pour le moment la constitution dit non. Moi je veux respecter la constitution en toute circonstance. Pour faire adopter la double nationalité la chose a faire est d’amender la charte fondamentale. En attendant ne crache pas sur mon pays, peu importe tes motivations. Si tu veux qu’on change le pays on peut travailler pour, mais je ne le dénigrerai pas à tes cotés. Voilà ce qui nous sépare.

Pour le reste Sanley je doute que tu saches très bien de quoi tu parles. La question de l’hitlérisme dont tu parles relève de l’histoire et Dieu sait que l’histoire n’est pas ton point fort. En attendant tu peux toujours aller piocher des textes par ci par là sur internet pour répondre à tes interlocuteurs au lieu de te concentrer pour élaborer une réponse satisfaisante.

Stanley, sans rancune, sache que je t’aime bien !

Cordialement

Renald LUBERICE

samedi 22 mars 2008

Affaire Boulos et Compère

Chers compatriotes Erich, Dore et vous autres,

L’enthousiasme que suscitent les questions nationales telle que « affaire Boulos » montre qu’il y a de l’énergie à canaliser en vue de l’émergence d’une Haïti à la hauteur de son histoire. C’est très encourageant. Et je félicite toutes celles et tous ceux qui ont su garder une attitude courtoise peu importe le point de vue de leurs contradicteurs, les autres je les encourage à faire un peu d’effort.

Erich, tu penses que j’ai lu la constitution avec de mauvaises lunettes. C’est probable. Mais le problème est que toute constitution (tout texte de loi ou autre, même sacré) est susceptible d’être lue avec des lunettes différentes. C’est pourquoi il est nécessaire qu’il y ait une instance suprême qui interprète la constitution. Tu as raison, les noms des parlementaires ne sont pas cités dans l’article 186 de la constitution. Cependant j’ai pris cet article de la constitution pour réfuter l’argument comme quoi les parlementaires n’ont pas de compétences judiciaires.

Je pense que tous les gens censés affirmeront que la décision du Sénat n’a pas été prise selon les procédures légales. La procédure à « suivre pour la saisine de la Haute cour de Justice » n’a pas, comme Dore l’a affirmé, été respectée. Mais cela nous renvoie à un autre problème qui est l’encadrement de nos parlementaires.

Dore, il n’y a pas de racisme ni de xénophobie (du moins pas de notre part) dans cette affaire, mais une question de respect de nos lois. Un peuple a pour le devoir de respecter les lois qu’il s’est données. Haïti, et je pense que vous êtes de cet avis, est un pays multicolore, multiethnique ou multiracial. La nature même de l’histoire d’Haïti et sa construction en tant que nation fait que nul, peu importe sa couleur ou son origine ethnique, n’est plus légitime qu’un autre à être Haïtien. Le seul critère valable qui définisse « l’haïtianité » est la volonté d’être haïtien théorisée par le droit.

Le terme « intellectuels analphabètes » a l’avantage de n’avoir pas désigné de cibles particulières, de laisser aux cibles de se désigner elles-mêmes. Par intellectuels analphabètes on entend l’ensemble des personnes prétendant véhiculer un discours savant sur un sujet quelconque en ignorant consciemment ou inconsciemment les textes nécessaires à l’articulation de ce dit discours. En ce sens un intellectuel analphabète est un adepte du « voye moute ». Prière de ne pas considérer cela pour une insulte mais une façon de faire particulière.

Solidarisons nous pour une Haïti digne de son Histoire !!!!

Renald LUBERICE

mardi 4 mars 2008

En réaction aux réactions à l’article « MINUSTAH pour toujours? de Lyonel Trouillot »


Le temps coule, les hommes changent.

Chers compatriotes, je suis incapable pour l’instant de vous préciser quelle a été l’opinion de M. Trouillot en 2004 par rapport à la Mission des Nations Unies pour la Stabilisation d’Haïti. Mais j’aimerais vous dire que le temps coule, les hommes ont la capacité de changer, de changer de point de vue, de reconnaître s’être trompés.

Si Monsieur Trouillot avait une opinion favorable à « l’éternisassion » de la Minustah, son récent article intitulé « Minustah pour toujours ? » est la preuve qu’il a changé d’avis et c’est plutôt une bonne chose. Dans son article, il pointe du doigt un problème qui me semble important : l’absence de perspective politique et d’alternative à la Minustah. Il s’agit là d’un problème réel, nos politiques n’ont aucun plan sérieux allant dans ce sens. Alors que ce constat vienne de la part d’un ancien sympathisant de la Minustah ou pas, nous devons le prendre au sérieux.

Les hommes que nous devons "combattre" ce ne sont pas ceux qui reconnaissent s’être trompés et qui en conséquence changent mais ceux qui refusent de reconnaître leurs erreurs et qui continuent de foncer dans le mur.

Solidarités haïtiennes

Renald LUBERICE

dimanche 2 mars 2008

« Concession » de Labadee

« Concession » de Labadee

Tous les compatriotes qui se sont exprimé-e-s à ce sujet sont uni-e-s par la même volonté de ne voir que le meilleur pour Haïti. C’est très encourageant. Mais dès fois la façon de faire m’inquiète. Elle m’inquiète parce qu’elle n’est pas le fait de n’importe qui mais souvent d’Haïtien-ne-s qui n’ont de cesse d’apposer un petit « Dr » à chaque message. Cela veut dire que ce sont des réactions venant de la part de « docteurs ». Le petit « Dr » indispensable à chaque message est une marque de distinction sociale signifiant : « même si je discute avec vous je suis tout de même un savant (celui qui sait par opposition à celui qui ignore), mes messages ont une longueur d’avance ».

Or je m’étonne de voir tant d’arguments de gens censés bien sensés sur le montant pour le quel L’Etat « concède » notre Labadee à une société étrangère. Que le montant de 4 millions de dollars nous paraisse faible, certes. Mais avant de faire autant de bruits, ne devrions-nous pas nous questionner sur la potentialité réelle de notre plage dans la conjoncture actuelle ? Avant de me dire que 4 millions de dollars sont insuffisants dites-moi combien rapporte la plage annuellement, en tenant bien sûr compte des frais d’investissement et de gestion. Où sont passés les économistes ? Si les 4 millions de dollars ne sont pas suffisants, combien nous faudrait-il et pourquoi ?

Cessons de rêver, de nous demander combien Fidel réclamerait-il. Labadee n’est pas à Cuba. Le lieu d’implantation d’une entreprise d’une telle envergure, son environnement peut la valoriser ou la dévaloriser. Dois-je vous dire qu’un même immeuble implanté en Seine-Saint-Denis ou dans le 16 arrondissement de Paris voit sa valeur variée profondément, que si vous prenez Miami Beach et vous la placez à cité-soleil, cela change beaucoup de chose par rapport à sa « plus-value » ?

Moi, je pourrais vous donner mon opinion par rapport à la somme pour la quelle le gouvernement Haïtien a « concédé » Labadee. Mais dites-moi d’abord quel est le potentiel réel de la plage, combien elle peut rapporter annuellement après un investissement de 51 Millions de dollars avec deux hypothèses : 1) la situation d’Haïti sur le plan notamment sécuritaire s’améliore. 2) La situation se dégrade. (Quel est le niveau réel de risque pour l’investisseur ?)

Nous pouvons aussi regarder si avec les moyens actuels de l’Etat, il aurait pu investir dans Labadee et gagner plus d’argent que ce que lui offre la société étrangère. Avec toujours en tête l’hypothèse que la situation s’améliore ou se dégrade.

Nous pourrions également nous demander si la concession a été faite dans les normes c’est-à-dire après une offre publique d’investissement ou d’achat en vue de faire jouer toute la concurrence pour que l’Etat puisse en tirer les plus d’avantage possible.

Solidarités Haïtiennes

Renald LUBERICE