Si je n’avais pas lu l’histoire : je vous aurais pris au sérieux ! {Suite}
Je prendrai le risque de décevoir les amateurs de discussions circulaires: je ne répondrai que sur la base de ce que j’ai écrit et non sur ce qu’ils ont voulu lire. Ray a su très bien mettre en exergue le contenu de mon texte. Je l’en remercie. Ce qu’on a voulu signaler dès le départ est un problème de méthodologie qui pourra avoir pour effet la répétition des erreurs du passé. D’où l’importance d’avoir lu et de lire l’histoire !
Déjà, au fond de moi-même, je me dis qu’il fallait vraiment être en mal d’inspiration pour se faire appeler « Camp patriotique ». Dans le contexte actuel nous avons davantage besoin de position fédératrice. Aux fallacieux « va-t-en-guerre » qui se cachent derrière leur petit écran pour nous assaillir à coups de cris « Liberté ou la mort ! », je voudrais tout de même dire : si Dessalines était à votre place et qu’il avait le sentiment (objectif ou subjectif) que la patrie est menacée, il ne demanderait pas à l’envahisseur de lui constituer une armée de 5000 hommes pour sécuriser ses frontières ! Il aurait réuni les hommes qu’il faut et dit aux envahisseurs : vous partez ou je vous mets dehors.
La question est-ce qu’on est « Oui ou Non » pour le départ de la Minustah est un non-sens. Aller demander à la MINUSTAH si elle est pour le départ de la MINUSTAH, elle vous répondra probablement oui. Donc, conclusion des amateurs de discussions circulaires : la MINUSTHA est pour le départ de la MINUSTHA. On est donc dans le même Camp patriotique ! La question est plutôt : Quand et comment ? C’est pourquoi j’ai parlé de méthodologie qui ne se résume pas à un résonnement binaire véhiculé par des nationalistes du Web.
Aujourd’hui la MINUSTAH est dans le pays. C’est un fait. Notre devoir en tant qu’Haïtien-ne-s est de faire en sorte que plus jamais nous (et les générations futures) n’ayons besoin d’une force étrangère en Haïti. Un départ précipité de la MINUSTHA, donc une transition mal préparée, aura certainement pour conséquences, si nous avons de la chance, une prochaine mission de l’ONU, sinon une tutelle de la République Dominicaine. Elle le fera pour notre malheur et pour l’histoire. Sortez de votre bulle et vous comprendrez ! Cessez de faire croire que vous tenez plus à Haïti que d’autres : agissez et par vos actions l’histoire jugera !
Ps : je n’ai pas tenu compte de toutes les interventions dans l’espoir que ce nouveau texte puisse mettre en exergue la question essentielle : la méthodologie. En ce qui concerne mes « rires », je pense que tout le monde a le droit de rire ou de pleurer quand cela l’enchante, et ce, sans l’autorisation du Chapeauteur !
Bon dimanche !
Renald
dimanche 18 octobre 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire